Du Puy en Velay à Saint Privat d'Allier

Distance: 24 Kms
Départ: 8h20
Arrivée: vers 15h30
Relief: 1ère montée à la sortie du Puy
2ème avant d'entrée dans la forêt
Descente dangereuse en arrivant sur Saint privat d'allier


Lever 6h00, un bol de café puis direction la cathédrale notre dame pour assister à la bénédiction des pèlerins. Je ne suis pas une grenouille de bénitier mais la bénédiction fait partie du "folklore" du camino et puis je me suis dit que cela ne pouvait me faire que du bien. Voilà, j'y suis, à 8h20 me voilà sur le chemin, quelle sensation étrange de se retrouver à empreinter ce chemin d'étoile foulés par des millions de pèlerins depuis quelques centaines d'années!
La sortie du Puy s'effectue sans difficultés jusqu'à la montée qui nous emmène sur le plateau. Je me rappellerais de cette montée que j'ai cru pouvoir avaler comme un coureur de 10 000. Bien mal m'en a pris, j'ai dù m'arrêter en haut de cette montée qui m'a cassée les jambes. Je suis pourtant assez sportif mais la randonnée est un sport à part entière qui demande de l'entrainement et une certaine technique, enfin pour qui veut conserver un bon rythme.

Après un chemin en podzol, l'arrivée à la corniche passe d'abord par une buvette en plein milieu de nulle part, donativo et très réconfortante. Après avoir visiter la chapelle saint-roch, avoir chercher le lac de l'oeuf (que j'ai pas trouvé car c'est en fait une tourbière au milieu de la forêt), me voilà arrivé enfin à Saint-Privat d'Allier. Rester plus qu'à trouver l'accueil Lucien, et prier pour qu'il leur reste un lit pour me reposer. Sur cette étape, j'ai eu tous les ennuis physiques possibles hormis les ampoules que tous les randonneurs redoutes. Il n'est pas possible de réserver à l'accueil Lucien, Jean-marc m'a dit au téléphone de faire confiance. C'est ce que j'ai fait et je n'est pas été déçu. Cette première étape fut la plus riche en enseignements de toute sorte.
Entre mon sac trop lourd et mes capacités physiques que j'avais surestimé, j'avais le choix de la méditation:
  • Tout d'abord en arrivant à l'accueil Lucien, Jean-marc en portant mon sac m'a dit que j'avais chargé mon sac de pèlerin comme celui de ma vie ! ( à méditer)
  • Sur cette étape que je pensais avaler sans difficulté, j'ai multiplié les changements de rythme. Ça m'a permis de vérifier un enseignement de judo ( je pratique le judo) : le changement de rythme est efficace contre un adversaire, mais là, l'adversaire, c'étais moi-même. Si l'on veut pratiquer le changement de rythme, il faut le MAITRÎSER.
Je pense que si je ne m'étais pas arrêté à l'accueil Lucien à qui j'adresse un grand MERCI pour leur hospitalité, le reste du chemin aurait sans doute était beaucoup plus difficile.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Bonjour Jean-Michel et merci pour tes commentaires sans nul doute trop élogieux car nous ne sommes rien d'autre que des petites mains qui ont acceptées de se mettre au service de St-Jacques, du Chemin et des pèlerins de passage...
Toutes nos amitiés et peut-être à bientôt
Jean-Marc et Marie