La préparation de mon camino


Depuis longtemps ( une quinzaine d'années), j'avais ce projet de marcher sur le chemin de compostelle mais sans réellement savoir pourquoi. Puis au mois de février 2008, ma femme m'a proposé de profiter du déblocage anticipée de la participation ( Merci Sarko, ça sera le seul merci que je lui adresserais). J'ai dù réfléchir au moins deux jours...... et j'ai décidé de partir début mai ( le nombre de pont et de jours fériés me permettant de partir 12 jours. A partir de cette décision, j'ai passé tout mon temps libre à construire mon itinéraire, à préparer mon sac, à me documenter gràce aux nombreux sites et blogs qui traite du sujet et au guide de la FFRP.
Avant de partir, j'ai décidé de ne pas communiquer avec ma famille et notamment ma femme qu'au travers d'un sms par jour. "bien arrivé au gite, Bisous", et ce pendant 12 jours.

Mon sac à dos

Voici le contenu de mon sac à dos

Je n'ai pas pesé mon sac au fur et à mesure en pensant avoir un sac d'une douzaine de kilos. Je l'ai pesé en rentrant de mon chemin, et là surprise, il pesait en réalité presque 17 kilos !! Je ne m'en suis par rendu compte de suite, mais c'est beaucoup trop lourd. Le sac doit être au maximum de 15% de son propre poids.

Mon itinéraire

Mon itinéraire empreinte la "via podiensis" appelée aussi GR 65. Il a été construit par rapport à ce que j'ai pu trouver sur le net, et notamment les étapes du site www.chemins-compostelle.com
en modifiant un peu les étapes (deux étapes en une :de Nasbinals à Saint Côme d'Olt). Contrairement à l'esprit du chemin (que j'ai découvert à partir du Puy), j'avais prévu et réservé quasiment tous mes hébergements avec le souci d'arriver 12 jours plus tard à Figeac d'où je prenais le train de nuit déjà réservé en billet-prime jusqu'à Lille via Paris. Et cela a sécurisé ma femme de savoir que tout était prévu.
Lorsque l'on chemine seul, les réservation ne sont pas obligatoires ou alors 1 à 2 jours auparavant. Réserver tout son chemin est sécurisant mais ne permet pas ou très peu de modifier ses étapes ou ses hébergements. La sécurité a un prix: celui de notre liberté. A l'avenir, lors de mon prochain tronçon au départ de Figeac en 2009, j'éviterais de me priver de cette liberté, tout en préparant une trame d'itinéraire.
J'avais édité quelques cartes IGN, emmené le guide FFRP du Puy à Figeac, le guide du randonneur du même éditeur, la boussole au cas où je me serais égaré du GR, mais en fait le chemin est tellement bien balisé que tout cela ne m'a que très peu servi.

Du mois d'avril au mois de septembre, ce chemin est très bien pourvu en hébergements, et les rencontres sont nombreuses. J'avais parfois l'impression d'être sur une autoroute pour pèlerins. Mais il faut savoir pourquoi l'on veut pérégriner ! Si l'on veut être seul, la voie de Tours ou du Vézelay y est plus propice.